Âge avancé : sommeil différent

Au cours de notre nuit plusieurs cycles d’environ 1h30 se succèdent pour une durée de sommeil de 6h à 9h. Plus on prend de l’âge, plus les périodes d’éveil entre les cycles vont se prolonger. À 20 ans, elles ne durent quelques secondes (et on ne s’en rend même pas compte !). À 40 elles se rallongent. À 70 ans, la baisse des hormones, comme la mélatonine qui structure le sommeil, entraîne une instabilité et des réveils nocturnes pouvant durer quelques dizaines de minutes. Ces pauses, signes du vieillissement du sommeil, sont physiologiquement normales et ne doivent pas inquiéter outre mesure.
 
Que faire contre les réveils nocturnes ?

Normalement pas grand-chose à condition que vous arriviez à accomplir vos tâches habituelles et qu’il n’y ait pas de conséquences sur votre quotidien. Maintenez des activités sportives et intellectuelles et accordez-vous une petite sieste l’après-midi pour refaire vos forces. L’aromathérapie et la phytothérapie proposent des solutions de confort naturelles et douces qui vous aideront à gérer au mieux ces petits désagréments : aider à glisser dans le sommeil le soir, gagner en vitalité la journée.

Prenez rendez-vous avec votre médecin traitant si votre sommeil vous préoccupe ou si vous ressentez au cours de la journée des maux de tête, des troubles de la mémoire, des soucis digestifs, ou un état de somnolence trop envahissant. Préférez dédier une consultation à ces difficultés, au lieu de l’aborder rapidement un jour où vous venez pour autre chose. C’est aussi l’occasion de repérer les gênes et les douleurs qui perturbent le sommeil et imposent une prise en charge médicale appropriée. Par exemple les douleurs arthrosiques peuvent se raviver en se tournant dans le lit et ainsi couper les nuits. L’hyperthyroïdie est aussi à surveiller, tout comme l’apnée du sommeil qui peut toucher les hommes comme les femmes qui ont pris du poids au moment de la ménopause. Votre médecin vous orientera si nécessaire vers un spécialiste.