En termes plus simples, il s’agit de l’équilibre que notre corps doit maintenir entre l’eau qu’il contient et les minéraux dont il a besoin. Un équilibre indispensable, et même vital ! Le Docteur Bruel nous explique pourquoi.
Naturactive : – Quelles perturbations peuvent affecter l’équilibre hydro-électrolytique de notre corps ?
Dr Bruel : – Un déséquilibre apparaît si les apports (boissons et aliments) sont insuffisants ou si les pertes en eau sont trop élevées – en particulier après des diarrhées ou des vomissements abondants. Cette situation peut être grave chez le nourrisson, dont le corps contient plus d’eau par rapport au poids ; en cas de diarrhée, la déshydratation peut intervenir en quelques heures. C’est pourquoi nous recommandons aux parents de peser leur bébé : une perte de plus de 5% du poids est déjà significative ; la situation impose alors de consulter rapidement.
– Existe-t-il d’autres causes de déséquilibres ?
– Certaines pathologies peuvent entraîner des troubles électrolytiques : une dérégulation hormonale, une insuffisance rénale ou une maladie inflammatoire digestive qui limite l’absorption intestinale… De même, lors d’une brûlure étendue de la peau, il y a une migration de l’eau vers l’espace interstitiel aux dépens de l’espace plasmatique. Si cette brûlure est étendue (plus de 15% de la surface du corps), il y a un risque de choc.
– Quelles sont les situations les plus graves ?
– L’excès ou la carence en sodium (issu du sel de cuisine, ou chlorure de sodium) perturbent la régulation hydrique, avec des conséquences importantes au plan cardio-vasculaire ou neurologique. Concernant le potassium, l’excès (hyperkaliémie) comme la carence (hypokaliémie) se traduisent notamment par des désordres graves au niveau musculaire et cardiaque.
Toutefois en règle générale nos systèmes de régulation nous mettent à l’abri de ces troubles.
– En situation normale, les besoins en électrolytes sont couverts par l’alimentation ?
– Oui, si l’alimentation est normale et bien diversifiée. Certaines personnes peuvent néanmoins présenter des troubles liés à une baisse modérée des quantités d’électrolytes présents dans le sang. L’alimentation actuelle, souvent appauvrie en micronutriments, pourrait être à l’origine de certains déficits, notamment en magnésium et/ou en calcium. Notez que l’hypocalcémie peut être due à une mauvaise absorption digestive du calcium, liée à un manque de vitamine D.
– Comment reconnaît-on un déficit en calcium ?
– Ce déficit se manifeste par une hyperexcitabilité neuromusculaire, avec des effets divers : crampes, crises de tétanie, céphalées, troubles digestifs… Un signe révélateur : des picotements autour de la bouche.
– Et un déficit en magnésium ?
– On constate également des troubles neuromusculaires, avec en particulier des contractions involontaires (tressautements de la paupière), ainsi que des troubles de l’humeur, avec agitation et irritabilité. Il faut savoir que l’hypomagnésémie occasionne une sensibilité supérieure au stress. C’est pourquoi une supplémentation en magnésium peut être indiquée.
Naturactive : – Quelles perturbations peuvent affecter l’équilibre hydro-électrolytique de notre corps ?
Dr Bruel : – Un déséquilibre apparaît si les apports (boissons et aliments) sont insuffisants ou si les pertes en eau sont trop élevées – en particulier après des diarrhées ou des vomissements abondants. Cette situation peut être grave chez le nourrisson, dont le corps contient plus d’eau par rapport au poids ; en cas de diarrhée, la déshydratation peut intervenir en quelques heures. C’est pourquoi nous recommandons aux parents de peser leur bébé : une perte de plus de 5% du poids est déjà significative ; la situation impose alors de consulter rapidement.
– Existe-t-il d’autres causes de déséquilibres ?
– Certaines pathologies peuvent entraîner des troubles électrolytiques : une dérégulation hormonale, une insuffisance rénale ou une maladie inflammatoire digestive qui limite l’absorption intestinale… De même, lors d’une brûlure étendue de la peau, il y a une migration de l’eau vers l’espace interstitiel aux dépens de l’espace plasmatique. Si cette brûlure est étendue (plus de 15% de la surface du corps), il y a un risque de choc.
– Quelles sont les situations les plus graves ?
– L’excès ou la carence en sodium (issu du sel de cuisine, ou chlorure de sodium) perturbent la régulation hydrique, avec des conséquences importantes au plan cardio-vasculaire ou neurologique. Concernant le potassium, l’excès (hyperkaliémie) comme la carence (hypokaliémie) se traduisent notamment par des désordres graves au niveau musculaire et cardiaque.
Toutefois en règle générale nos systèmes de régulation nous mettent à l’abri de ces troubles.
– En situation normale, les besoins en électrolytes sont couverts par l’alimentation ?
– Oui, si l’alimentation est normale et bien diversifiée. Certaines personnes peuvent néanmoins présenter des troubles liés à une baisse modérée des quantités d’électrolytes présents dans le sang. L’alimentation actuelle, souvent appauvrie en micronutriments, pourrait être à l’origine de certains déficits, notamment en magnésium et/ou en calcium. Notez que l’hypocalcémie peut être due à une mauvaise absorption digestive du calcium, liée à un manque de vitamine D.
– Comment reconnaît-on un déficit en calcium ?
– Ce déficit se manifeste par une hyperexcitabilité neuromusculaire, avec des effets divers : crampes, crises de tétanie, céphalées, troubles digestifs… Un signe révélateur : des picotements autour de la bouche.
– Et un déficit en magnésium ?
– On constate également des troubles neuromusculaires, avec en particulier des contractions involontaires (tressautements de la paupière), ainsi que des troubles de l’humeur, avec agitation et irritabilité. Il faut savoir que l’hypomagnésémie occasionne une sensibilité supérieure au stress. C’est pourquoi une supplémentation en magnésium peut être indiquée.
