Allergie au soleil : les symptômes

Sommaire

- Qu’est-ce qu’une allergie au soleil ?
- Les symptômes de l’allergie au soleil 
- Lucite estivale bénigne et lucite polymorphe : quelles différences ?
- Les causes et les facteurs de risque de l’allergie au soleil
- L’allergie au soleil est-elle considérée comme une maladie ?
- Quand consulter un médecin pour une allergie au soleil ?
- Les conseils de Naturactive pour se protéger du soleil

 

Qu’est-ce qu’une allergie au soleil ? 

Il s’agit d’un terme générique, qui comporte plusieurs types de réactions, de la lucite estivale bénigne, à la lucite polymorphe, à l’urticaire solaire… Dans ce spectre de réactions au soleil, certaines peuvent être très différentes ; d’autres peuvent se recouper, se mélanger. Les patients que je reçois parlent souvent d’intolérance, d’hypersensibilité, d’hyper-réactivité… Quels que soient les termes employés, dans tous les cas, leur peau ne supporte pas ou plus le soleil.  

 

Les symptômes de l'allergie au soleil

Comment reconnaître une allergie au soleil ? 

Si les Anglo-saxons ont tendance à tout englober sous le terme de lucite, en France nous différencions plusieurs types de lucites et notamment la lucite estivale bénigne et la lucite polymorphe. Dans les deux cas, les personnes souffrent de démangeaisons. Sur les peaux claires, on observe généralement des papules, c’est-à-dire des boutons rouges rosés assez nombreux. Sur les peaux pigmentées (de type asiatique ou africain), la réaction la plus fréquente se traduit par de tout petits boutons en pointe d’aiguille. Plus occasionnellement, on peut observer d’autres types de réactions, qui s’apparentent à de l’eczéma, à un purpura, parfois à de l’acné… Ce qui nous aide à identifier une réaction au soleil c’est bien entendu la localisation des lésions qui suivent les contours des vêtements. Quant à l’urticaire solaire, s’il reste une allergie au soleil, ses mécanismes sont différents. Contrairement aux lucites, l’urticaire solaire apparaît dans les minutes qui suivent l’exposition. La peau se colore d’un rouge uniforme sur les parties exposées : des marques très franches sur tout le corps en mode vanille/fraise ! Le rougissement disparait dès que la personne se met à l’ombre.  

 

Lucite estivale bénigne et lucite polymorphe : quelles différences ? 

Classiquement, dans la lucite estivale bénigne, les parties du corps touchées sont le décolleté, les avant-bras et le dos des mains. Dans la lucite polymorphe, se rajoute parfois une atteinte du visage, du pavillon des oreilles, du cuir chevelu chez les personnes chauves ou aux cheveux clairs et fins. La lucite estivale bénigne est vraiment une réaction aux premiers soleils. Au fur et à mesure des expositions, plus la peau s’habitue au soleil, moins elle est réactive. Dans la lucite polymorphe, des éruptions de boutons sont possibles de mars à octobre, car la peau conserve des difficultés d’adaptation sur le long terme et les symptômes ne passent pas facilement. Dans les deux cas, pour minimiser les désagréments, la prévention solaire est capitale. Cela consiste principalement à s’exposer chaque année très progressivement pour que la peau ait le temps de s’habituer.  

 

Les causes et les facteurs de l'allergie au soleil

Quels types de peau sont concernés par les allergies au soleil ? 

Les allergies au soleil touchent toutes les peaux quel que soit le phototype, contrairement aux coups de soleil dont les peaux foncées sont relativement épargnées. S’il est vrai que les lucites concernent davantage les jeunes femmes, on retrouve aussi des hommes et des personnes de tous les âges. Personne n’est à l’abri d’une allergie au soleil à un moment de sa vie. Les causes des allergies au soleil sont complexes et pas toujours connues, mais on retrouve souvent des premières expositions trop brutales, des excès de soleil, une méconnaissance de son phototype, c’est-à-dire de sa capacité à bronzer et à faire des coups de soleil. Dans tous les cas, il faut savoir qu’il y a un décalage entre l’exposition et l’apparition des symptômes ; de quelques heures à plusieurs jours, parfois une petite semaine. Des patients viennent me voir et me disent Des boutons sont apparus, mais il ne doit pas s’agir d’une allergie au soleil, car il pleuvait ce jour-là. Il faut alors se demander si les jours précédents n’étaient pas ensoleillés…  

 

L’allergie au soleil est-elle considérée comme une maladie ? 

Oui, elle l’est, au même titre que toutes les autres allergies. D’ailleurs, les consultations médicales, les examens et les traitements sont remboursés par l’Assurance Maladie. Force est de constater que la qualité de vie est parfois très fortement altérée… en particulier dans la lucite polymorphe ou l’urticaire solaire qui imposent une protection maximale au soleil. Bien que 20 % de la population soit concernée, les allergies au soleil sont parfois mal connues, mal comprises. Les patients expliquent se sentir accusés de fabuler ou d’exagérer… Socialement, il n’est pas facile de porter des manches longues en été et de grands chapeaux, de demander systématiquement une place à l’ombre au restaurant, de refuser d’accompagner les enfants à la plage… D’ailleurs sur des échelles mesurant l’impact sur la qualité de vie, les personnes souffrant d’allergie au soleil sont souvent autour de 20/30. Ce score très élevé est rarement atteint pour les autres maladies de peau.  

 

Quand consulter un médecin pour une allergie au soleil ? 

Quand les symptômes sont présents, il est conseillé de consulter rapidement son médecin traitant ou de se rendre en pharmacie. L’application d’une crème à la cortisone, dont certaines sont disponibles sans ordonnance, soulage efficacement. Il est possible aussi, en parallèle, de prendre un anti-histaminique.  Sans traitement, les boutons disparaissent spontanément entre deux et trois semaines. Avec un traitement adapté, tout revient dans l’ordre en quelques jours. Quand les réactions allergiques altèrent la qualité de vie, quand on ne trouve pas de solutions, s’impose une consultation chez son dermatologue ou dans un centre de photodermatologie, présent dans la plupart des grands CHU de France. Un traitement spécifique sera alors proposé comme la photothérapie qui induit un phénomène de tolérance « naturelle », pouvant éviter la prise de médicament. Si les symptômes disparaissent l’hiver, offrant un certain répit, il faut garder en tête l’idée que le problème n’est souvent pas réglé pour autant. Comme il faut souvent attendre plusieurs mois avant de consulter un spécialiste, je conseille au moment de la survenue des symptômes de prendre des photos des lésions, de bonne qualité et à la lumière naturelle. Une photo vaut mieux qu’une description parfois approximative. Pour faciliter le diagnostic lors de votre consultation, les dermatologues ont besoin de voir ! 

 

Les conseils Naturactive en santé naturelle

En vacances au soleil : 

  • Préparer sa peau deux semaines avant la période estivale avec un complément alimentaire autobronzant et protecteur à base de phytopigments® et d’anti-oxydants et poursuivre pendant le séjour au soleil. 
  • Lors des expositions au soleil, éviter les heures les plus chaudes (entre 12h et 16h). 
  • Prévoir chapeau, lunettes avec filtre anti-UV, vêtements couvrants et crème solaire. 

Pour profiter du soleil au quotidien :  

  • En promenade, en pratiquant un sport ou en travaillant en plein air, appliquer une crème solaire protégeant des UVA et des UVB (SPF minimum 30) sur les parties exposées. 
  • Éviter les activités en extérieur entre 12h et 16h. 
  • Penser à bien s’hydrater : boire au moins 1,5 litre d’eau par jour. 
  • Pour limiter le photovieillissement cutané, prendre un complément alimentaire à base d’anti-oxydants qui soutiennent le capital soleil de la peau. 

 

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