Famille botanique : Caprifoliaceae

Valériane caractéristiques, bienfaits, vertus et propriétés

Valeriana officinalis L.

De taille élevée (jusqu’à 2 m), la Valériane officinale est spontanée en Europe et affectionne les zones humides. Elle se reconnaît à ses couronnes de fleurs roses très parfumées et à l’odeur caractéristique de sa racine, proche de celle de l’urine des félins et très appréciée des chats qui adorent s’y frotter …d’où son nom d’herbe à chat ! Son nom vient du latin « valere » qui signifie « bien se porter ». Pline l’Ancien, naturaliste romain, la recommandait comme décontractant, et les princes de la Renaissance en glissaient dans leurs draps pour des nuits paisibles. La racine fibreuse de Valériane est considérée comme un excellent tranquillisant végétal et a même été utilisée pendant la première guerre mondiale pour traiter les chocs nerveux causés par les bombardements.

Les racines de Valériane sont majoritairement composées de flavonoïdes et d’acides sesquiterpènes (acide valérénique et isovalérénique, ce dernier étant responsable de son odeur caractéristique). Des études confirment les actions anxiolytique et sédative d’extraits secs hydroalcooliques de racine de Valériane. L’action sur les récepteurs GABAergiques (les mêmes récepteurs que ceux des benzodiazépines), mais aussi sur des médiateurs impliqués dans le stress, expliquent les propriétés bénéfiques des racines de Valériane sur les troubles du sommeil et l’équilibre nerveux. Les racines de Valériane améliorent ainsi la structure et la qualité du sommeil et aide à diminuer le stress. La racine de Valériane est donc recommandée en cas de déséquilibre nerveux ou de troubles du sommeil, et notamment en cas de ruminations mentales nuisant à la qualité du sommeil.

Les informations proposées font souvent référence à un usage médicinal traditionnel et sont issues des références bibliographiques ci-dessous. Elles ne s'appliquent pas aux produits présentés.

Aide au maintien d’un sommeil sain,
Favorise la détente et la relaxation,
Favorise l’endormissement,
Contribue à un bon équilibre nerveux.

Ces conseils sont issus de l'état actuel des connaissances scientifiques mais ne mettent en aucun cas en avant l'usage d'un produit qui doit toujours faire l'objet du conseil d'un professionnel de santé.

Sphère de santé associée

Stress & sommeil

Valériane : Conseils et Utilisations issus de la tradition

Conseils

Pour maintenir un bon équilibre nerveux ou en cas de ruminations mentales causant des troubles du sommeil, la Valériane peut être administrée sous forme d’extrait sec concentré.

Précautions d'emploi

Pour l’adulte et l’enfant à partir de 12 ans. Par manque d’étude, la consommation de Valériane est déconseillée aux femmes enceintes et en période d’allaitement. La consommation de Valériane peut entraîner une baisse de vigilance, si vous êtes concernés éviter de prendre le volant après la prise. En cas de prise d’anti-dépresseurs ou de somnifères, demandez conseil à votre pharmacien avant utilisation.

Ne pas dépasser les doses journalières recommandées sur les fiches produits.

Références bibliographiques

. Traité pratique de Phytothérapie, Dr Jean-Michel Morel, éditions Grancher, 2008, 619 pages.
. Du bon usage des plantes qui soignent, Dr Jacques Fleurentin, éditions Ouest-France, 2016, 382 pages.
. Plantes thérapeutiques, tradition, pratique officinale, science et thérapeutique, Max Wichtl et Robert Anton, 2e édition, éditions Lavoisier Tec & Doc, 2003, 692 pages.
. Pharmacognosie, Phytochimie, Plantes médicinales, Jean Bruneton, 5e édition, éditions Lavoisier Tec & Doc, 2016, 1487 pages.
. Guide des contre-indications des principales plantes médicinales, Michel Dubray, éditions Lucien Souny, 2018, 382 pages.
. Encyclopédie participative et collaborative en phytothérapie, aromathérapie et gemmothérapie, Dr Jean-Michel Morel et coll., http://www.wikiphyto.org
. Becker A. et al., 2014. BMC Complement. Altern. Med. 14, 267.
. Benke D. et al., 2009. Neuropharmacology 56, 174–181.
. Caesar L.K. et Cech N.B., 2019. Nat. Prod. Rep. 36, 869–888.
. Del Valle-Mojica L.M. et al., 2011. Evid. Based Complement. Alternat. Med. 2011, 1–7.
. Dietz B.M. et al., 2005. Mol. Brain Res. 138, 191–197.
. Dimpfel W. et Suter A., 2008. Eur. J. Med. Res. 13, 200–204.
. Donath F. et al., 2000. Pharmacopsychiatry 33, 47–53.
. Felgentreff F. et al., 2012. Phytomedicine 19, 1216–1222.
. Fernández-San-Martín M.I. et al., 2010. Sleep Med. 11, 505–511.
. Jung H.Y. et al., 2014. BMC Complement. Altern. Med. 14, 476.
. Khom S.et al., 2007. Neuropharmacology 53, 178–187.
. Leuschner J. et al., 1993. Arzneimittelforschung. 43, 638–641.
. Marder M. et al., 2003. Pharmacol. Biochem. Behav. 75, 537–545.
. Murphy K. et al., 2010. Phytomedicine 17, 674–678.
. Ortiz J.G. et al., 1999. Neurochem. Res. 24, 1373–1378.
. Riedel E. et al., 1982. Planta Med. 46, 219–220.
. Santos M. et al., 1994. Planta Med. 60, 278–279.
. Santos M.S. et al., 1994. Arch. Int. Pharmacodyn. Ther. 327, 220–231.
. Spinella M., 2002. Altern. Med. Rev. J. Clin. Ther. 7, 130–137.
. Yuan C.-S. et al., 2004. Anesth. Analg. 353–358.