Qui doit craindre un accident veineux en avion ?

Nous sommes tous concernés. Avant et pendant le vol, soyons vigilants !

Nous sommes tous concernés. Avant et pendant le vol, soyons vigilants !

«On sait qu’un trajet en avion s’accompagne d’un risque veineux important. Pour deux raisons : la station assise prolongée entraîne une stagnation et un mauvais retour du sang ; l’atmosphère desséchante et la tendance à boire peu conduisent à une déshydratation. Le risque est aggravé par l’inconfort de la classe économique.» «Ce syndrome de la classe économique est en extension car on voyage plus souvent en low-cost, sur des trajets plus longs, à un âge plus avancé.»
«Le danger, c’est la formation d’un caillot qui entraînera une phlébite, voire une embolie pulmonaire.» «Toute personne atteinte d’une maladie veineuse ou cardiovasculaire doit voir son médecin avant le départ pour convenir d’une prise en charge préventive.» «Le risque existe même chez une personne jeune. Il est plus élevé chez les femmes et chez les sujets souffrant d’insuffisance veinolymphatique. Mais en fait, cela peut arriver à n’importe qui.»
«Les règles pour limiter le risque :

- 8 jours avant le départ, faire une cure de plantes veinotoniques ;

- éviter les vêtements serrés (bottes, pantalon étroit, ceinture) ;

- porter des bas ou mi-bas de voyage (en pharmacie, sans ordonnance) ;

- en vol, ne pas croiser les jambes ;

- se lever souvent, marcher en forçant sur le talon ;

- s’abstenir d’alcool, boire beaucoup d’eau : 1 litre pour 4 h de vol ;

- rafraîchir les jambes, les masser en remontant ;

- à l’arrivée, poursuivre la prise d’extraits végétaux.»

Circulation & santé vasculaire : les produits associés