Gelée royale : Les bienfaits

Production de l'abeille Apis mellifera L.

La Gelée royale est fabriquée par les abeilles ouvrières âgées de 5 à 14 jours (nommées nourricières) : leurs glandes mandibulaires et hypopharyngiennes sécrètent cette substance à partir du pollen et du nectar dont elles se nourrissent. Cette gelée d’un blanc nacré est la nourriture exclusive de la reine pendant toute sa vie ; elle constitue aussi l'alimentation des larves durant leurs 3 premiers jours de vie. Même si la Gelée royale était connue dans la Chine ancienne, ses qualités sont pleinement reconnues depuis le milieu du XXe siècle. Les apiculteurs prélèvent dans chaque ruche une part infime de ce produit précieux, en veillant à ne pas perturber la vie de la ruche. 

Appréciée pour son effet stimulant et revitalisant, la Gelée royale apporte des vitamines du groupe B, des sels minéraux et des oligoéléments (notamment du calcium, fer, potassium). Elle constitue également un apport intéressant de protéines sous formes d’acides aminés et de lipides dont le 10-HDA (acide 10-hydroxy-(E)-2-décénoïque), un acide gras insaturé considéré comme indicateur de qualité de la Gelée royale. Ce dernier est intéressant pour ses propriétés antibactérienne et anti-inflammatoire et permettrait de renforcer la résistance de la colonie. De nombreuses études mettent en évidence les propriétés antioxydantes de la Gelée royale, ce qui pourrait expliquer ses actions bénéfiques sur l’organisme (notamment hépatoprotectrice et cardioprotectrice).

Ainsi la Gelée royale, tel un cocktail nutritif éminemment reconstituant, aide l’organisme à préserver son énergie et à sa vitalité et à repousser les agressions

Les informations proposées font souvent référence à un usage médicinal traditionnel et sont issues des références bibliographiques ci-dessous. Elles ne s'appliquent pas aux produits présentés.

  • Aide à préserver énergie et vitalité,
  • Permet de repousser les agressions.

Ces conseils sont issus de l'état actuel des connaissances scientifiques mais ne mettent en aucun cas en avant l'usage d'un produit qui doit toujours faire l'objet du conseil d'un professionnel de santé.

Sphère de santé associée

Gelée royale : conseils et utilisations issus de la tradition

Conseils

Ces conseils sont issus de l'état actuel des connaissances scientifiques mais ne mettent en aucun cas en avant l'usage d'un produit qui doit toujours faire l'objet du conseil d'un professionnel de santé.

Pour préserver son énergie, en particulier en période hivernale, la Gelée royale peut être administrée sous forme de fluide (gelée fraîche) ou de poudre (gelée lyophilisée). Une cure de 20 jours est recommandée.

Précautions d'emploi

En l’absence de données suffisantes, l’utilisation est déconseillée pendant la grossesse et en période d’allaitement. Risque d’allergie au produit de la ruche. Par prudence, en cas d’antécédents de cancer hormono-dépendant, un avis médical est recommandé avant de démarrer une cure de Gelée royale.

Ne pas dépasser les doses journalières recommandées sur les fiches produits.

Références bibliographiques

. Ali AM. et al., 2020. Antioxydants Sep 29;9(10):937

. Ballot Flurin C., 2009. Phytothérapie 7, 87–90.
. Baudel M., 2017. L’apithérapie. Université Picardie Jules Verne.
. Bouamama S. et al., 2021. J. Food Biochem. 45.
. Cemek M. et al., 2010. Food Chem. Toxicol. Int. J. Publ. Br. Ind. Biol. Res. Assoc. 48, 2827–2832.
. Cho Y. et al., 2016. J. Dermatol. Sci. 84, e35.
. Eslami‐kaliji F. et al., 2021. J. Biomed. Mater. Res. A 109, 1575–1587.
. Fan P. et al., 2020. Expert Opin. Ther. Targets 24, 267–279.
. Kocot J. et al., 2018. Oxid. Med. Cell. Longev. 2018, 1–29.
. Manzo L.P. et al., 2015. ScientificWorldJournal 2015, 956235.
. Morita H. et al., 2012. Nutr. J. 11, 77.
. Petelin A. et al., 2019. Evid. Based Complement. Alternat. Med. 2019, 1–11.
. Pourmobini H. et al., 2020. Avicenna J. Phytomedicine.
. Ramadan M.F. et Al-Ghamdi A., 2012. J. Funct. Foods 4, 39–52.
. Shahla J. et al., 2021. Gene Rep. 24, 101217.
. Sugiyama T. et al., 2012. Innate Immun. 18, 429–437.
. You M. et al., 2020. Int. Immunopharmacol. 84, 106501.