Cystite : paroles de femmes
Trop souvent, les femmes ignorent les risques d’infection et ne savent pas reconnaître les premiers signes d’une inflammation des voies urinaires. Lorsqu’elles s’inquiètent des symptômes douloureux (brûlures de l’urètre, tension de la vessie…), la crise est déjà installée.
Clémentine, 25 ans : « Durant mes vacances au Maroc, il faisait très chaud et nous avons beaucoup bougé. Quand j’ai commencé à avoir mal en urinant, je ne me suis pas inquiétée. Je ne connaissais pas cette douleur et je n’ai pas osé en parler au reste du groupe. Mais cela n’a fait qu’empirer et cela m’a véritablement gâché mon séjour. J’étais tellement soulagée de rentrer pour voir mon médecin ! Ce voyage restera un de mes pires souvenirs… Maintenant quand je suis en vacances au soleil, je fais attention à bien boire et je prends de la Cranberry en prévention. »
Laurena, 37 ans : « Quand j’étais commerciale, toujours en déplacement, il était difficile de trouver des toilettes au bon moment. Je me rends compte que je n’y allais pas assez régulièrement. Et même j’évitais de trop boire, notamment le matin, pour ne pas avoir besoin d’y aller avant ma pause méridienne. Il est vrai que durant cette période, j’ai eu beaucoup infections urinaires. J’ai mis beaucoup de temps à faire le lien avec ce mode de vie. »
Catherine, 63 ans : « À mon époque et dans mon milieu, on ne parlait pas beaucoup de sexualité, c’était plutôt tabou. J’ai appris assez tard qu’il était très important d’uriner après un rapport sexuel. C’est dommage, car cela m’aurait évité, je pense, de faire ces épisodes d’infections urinaires à répétition qui m’ont vraiment traumatisée. À mon tour, j’en ai parlé très tôt à mes filles. C’est très important pour leur vie de femme ! »
Cystites : les astuces à retenir pour limiter les risques et éviter les récidives urinaires
5 moments à risque
- Après un rapport sexuel (à cause de la migration des germes digestifs via l’urètre)
- En période de chaleur (faute de boire suffisamment)
- En déplacement (difficulté à accéder aux toilettes)
- En voyage organisé (pauses-pipi peu fréquentes)
- En avion (à cause de la déshydratation)
5 mesures de précaution
- Boire un litre et demi d'eau par jour
- Se rendre aux toilettes dès que l'envie se fait sentir
- Penser à la petite envie avant de sortir de chez soi
- Porter des culottes en coton et éviter les pantalons trop serrés.
- Limiter l’utilisation des spermicides
5 bons gestes au quotidien
- Toilette intime : se laver à la main avec un savon doux
- Aux toilettes, s'essuyer toujours d'avant en arrière
- Penser à uriner tout de suite après un rapport sexuel
- Pendant les règles, renouveler les tampons ou les serviettes très fréquemment
- Consommer des fibres pour combattre la constipation
Les conseils du Dr Géraldine Delot, gynécologue et sexologue, en prévention des cystites
Informer au plus tôt les jeunes filles des risques d'infection urinaire
Dr Géraldine Delot : - « Être détendue et se laisser le temps d’être prête lors des rapports sexuels pour éviter les microlésions ; aller aux toilettes après un rapport sexuel pour chasser les germes de l’urètre : tout cela aide à éviter les cystites post-coïtales et malheureusement trop de jeunes filles et de jeunes femmes l’ignorent. Très tôt il faut apprendre à se connaître et à repérer les signes qui font penser à une cystite : une sensibilité en urinant, une pesanteur pelvienne, des urines troubles ou malodorantes… et agir tout de suite en buvant abondamment afin de vider sa vessie régulièrement. Il est possible d’avoir un extrait concentré de Cranberry sous la main pour en prendre aussitôt. On peut ainsi se laisser quelques heures, le temps de voir si les symptômes se calment ou s’aggravent. Dans ce dernier cas, un test avec une bandelette ou un examen des urines en laboratoires permettent de valider la présence de germes en quantité importante. Des antibiotiques sont délivrés. Continuer à prendre de la Cranberry le temps des antibiotiques peut être une bonne idée pour aider à réduire plus rapidement l’inflammation. »
Cystite : rester vigilante à la ménopause
Dr Géraldine Delot : - « À partir de la ménopause, les femmes sont encore plus sensibles aux infections urinaires. L’atrophie des muqueuses apparaît avec la baisse hormonale. Imaginez qu’à l’intérieur de votre vagin vous avez plusieurs couches de tissu qui font comme un petit matelas. Quand vous êtes ménopausée, sans traitement hormonal, ce matelas peut devenir deux fois moins épais et beaucoup plus sensible aux frottements. Durant les rapports sexuels, il faut veiller au confort vulvo-vaginal pour ne pas créer de microlésions qui favoriseraient la pénétration des germes digestifs dans l’urètre. La lubrification se révèle d’autant plus importante en prenant de l’âge. La femme ménopausée, susceptible d’avoir une petite descente d’organe, peut aussi apprendre à uriner en hypopressif, (en remontant les organes, après avoir expulsé tout l’air). Cela permet de mieux diriger la vessie, et la vider sans forcer. »
Prévention des cystites à tous les âges : surveiller ses urines et bien boire
Dr Géraldine Delot : - « Demander aux femmes de boire 1,5 litre d’eau par jour permet de leur faire prendre conscience de leur boisson quotidienne. En réalité, et surtout lorsque l’on est sujette aux infections urinaires, cela peut être plus. La quantité de boisson doit être en lien avec la couleur des urines qu’il faut surveiller à chaque miction. À part le matin où il est normal que les urines soient foncées, le reste de la journée les urines doivent rester de couleur jaune paille. Vous comprendrez bien que boire beaucoup le matin et le soir et très peu en journée n’a aucun intérêt. En buvant régulièrement tout au long de la journée et en allant aux toilettes dès que l’envie se fait sentir, on empêche la stase urinaire et la colonisation de la vessie par les germes. »
Parler des cystites et se faire accompagner
Dr Géraldine Delot : - « Je recommande aux femmes qui ont des cystites récidivantes, c’est-à-dire plus de 4 par an ou 2 en l’espace de 6 mois, de consulter leur gynécologue et éventuellement un urologue. Des pathologies qui favorisent la stase urinaire ou la posture de la vessie peuvent expliquer ce phénomène et il faut les repérer. L’atrophie vaginale de la femme ménopausée peut également être améliorée par un traitement hormonal local. Dans tous les cas, en curatif comme en préventif, il faut chercher à espacer les crises pour réduire la prise répétée d’antibiotiques et améliorer le confort au quotidien.
La Cranberry pour le bien-être des femmes
En prévention des inconforts urinaires à répétition, il est important de choisir une formule contenant un extrait concentré de Cranberry, dosé à 36 mg en ProAnthoCyanidines (PACs), une concentration reconnue pour ses effets positifs.
Confort Urinaire Entretien Bio Naturactive. Conseil d’utilisation : en prévention, prendre 1 gélule le matin avec un grand verre d’eau, pendant 3 mois.
Autre forme galénique : les sticks Cranberry Entretien Naturactive (poudre à diluer) encouragent en plus à boire de l’eau plate, bénéfique pour le système urinaire.
Huiles essentielles + Cranberry + Pissenlit : dès les premiers signes d'inconfort urinaire
A base d’huiles essentielles, d’extraits concentrés de Cranberry et de Pissenlit, la formule Confort Urinaire Flash Bio est conseillée dès les premiers signes d’inconfort urinaire et pendant 5 jours pour un effet flash ! L’extrait concentré de Cranberry est dosé à 72 mg en ProAnthoCyanidines par jour.
Confort Urinaire Flash Bio Naturactive. Conseils d’utilisation : dès les premiers signes, prendre 1 gélule et 1 capsule avec un grand verre d’eau, matin et soir, pendant 5 jours.
Si les désagréments persistent, consultez votre médecin.
Ces compléments alimentaires doivent être utilisés dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée et d’un mode de vie sain. Pour votre santé, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour - www.mangerbouger.fr