Famille botanique : Parmeliaceae

Lichen d’Islande : Les bienfaits

Cetraria islandica (L.) Ach.

Lichen d'islande

En phytothérapie, le Lichen d’Islande facilite le bien-être respiratoire au niveau des voies aériennes supérieures. Son activité s’explique par sa teneur en polysaccharides (lichénine, isolichénine) et depsidones. Autrefois utilisé en infusion et sous la forme de teinture-mère (macération), le Lichen d’Islande est aujourd’hui proposé sous la forme de pastilles à sucer pour une sensation de bien-être immédiat. Ses vertus sont aussi utiles en cas de mal de gorge, sous la forme de spray buccal. L'usage médicinal du Lichen d'Islande est particulièrement apprécié en hiver.

Le Lichen d’Islande (Cetraria islandica (L.) Ach.) pousse dans les montagnes arides d’Europe du Nord, de l’Est et du Centre. La plante est aussi abondante dans les landes à Bruyères des contrées boréales et dans la haute montagne française (Pyrénées, Alpes, Vosges). Elle est récoltée à l’état sauvage. Le Lichen d’Islande forme une croûte à la surface des rochers et sur l’écorce des arbres. Il se développe également à même le sol. Ses thalles à lames ramifiées et fourchues, à lobes bruns et bords à cils dressés, peuvent atteindre 10 cm de hauteur.

Exposé à des conditions extrêmes de température, le Lichen d’Islande (Cetraria islandica (L.) Ach.) s’est adapté en développant un ensemble unique de métabolites, qui intéressent beaucoup les chercheurs. Il contient notamment des polysaccharides (lichénine, isolichénine) et des acides spécifiques, les depsidones. Ses propriétés expectorantes et adoucissantes aident à calmer les irritations des muqueuses respiratoires. L’extrait concentré de Lichen d’Islande contribue à faciliter la respiration au niveau des voies aériennes supérieures, dès l’arrivée de l’air froid et en cas d’affection hivernale déclarée. On l’utilise sous la forme de pastilles à sucer. A noter : la forme pastille joue un rôle complémentaire en stimulant la sécrétion salivaire, ligne de défense contre les micro-organismes. 

Associé à d'autres plantes médicinales (Guimauve, Aloe vera), le Lichen d'Islande est également proposé en spray pour la gorge : il protège des irritations et apaise le mal de gorge. 

Les informations proposées font souvent référence à un usage médicinal traditionnel et sont issues des références bibliographiques ci-dessous. Elles ne s'appliquent pas aux produits présentés.

  • Contribue à faciliter la respiration
  • Protège des irritations de la gorge
  • Apaise le mal de gorge

Ces conseils sont issus de l'état actuel des connaissances scientifiques mais ne mettent en aucun cas en avant l'usage d'un produit qui doit toujours faire l'objet du conseil d'un professionnel de santé.

Sphère de santé associée

Lichen d’Islande : conseils et utilisations issus de la tradition

Conseils

Ces conseils sont issus de l'état actuel des connaissances scientifiques mais ne mettent en aucun cas en avant l'usage d'un produit qui doit toujours faire l'objet du conseil d'un professionnel de santé.

. Dès les premiers froids ou en cas d'affection hivernale. 6 à 8 pastilles à sucer par jour (adulte).

. En cas d'irritation de la gorge ou de mal de gorge. En spray buccal (Lichen d'Islande, Guimauve, Aloe vera), 4 pulvérisations, maximum 5 fois par jour (conseil pour l'adulte et l'adolescent). 

Précautions d'emploi

Lichen d’Islande (Cetraria islandica (L.) Ach.) : déconseillé aux femmes enceintes ou qui allaitent.

Ne pas dépasser les doses journalières recommandées sur les fiches produits. 

Pour aller plus loin

En phytothérapie, d’autres extraits secs concentrés de plantes peuvent être utilisés pour le confort de la sphère ORL : Sureau, Eucalyptus, Thym, Érysimum
En aromathérapie, certaines huiles essentielles peuvent être utilisées pour le confort de la sphère ORL en complément des plantes médicinales : huile essentielle de Laurier noble, huile essentielle d’Eucalyptus radié, huile essentielle de Pin sylvestre, Huile essentielle de Thym à thymol, huile essentielle de Ravintsara, huile essentielle de Niaouli

Références bibliographiques

. Traité pratique de Phytothérapie, Dr Jean-Michel Morel, éditions Grancher, 2008, 619 pages.
. Du bon usage des plantes qui soignent , Dr Jacques Fleurentin, éditions Ouest-France, 2016, 382 pages.
. Plantes thérapeutiques, tradition, pratique officinale, science et thérapeutique, Max Wichtl et Robert Anton, 2e édition, éditions Lavoisier Tec & Doc,  2003, 692 pages.
. Pharmacognosie, Phytochimie, Plantes médicinales, Jean Bruneton, 5e édition, éditions Lavoisier Tec & Doc, 2016, 1487 pages.
. Guide des contre-indications des principales plantes médicinales, Michel Dubray, éditions Lucien Souny, 2018, 382 pages.
. Encyclopédie participative et collaborative en phytothérapie, aromathérapie et gemmothérapie, Dr Jean-Michel Morel et coll.,  http://www.wikiphyto.org

. Gülçin İ., Oktay M., Küfrevioğlu, Ö.İ., Aslan A., 2002. J. Ethnopharmacol. : 79 ; 325-329.
. Ingólfsdóttir K., Chung G.A.C., Skúlason V.G., Gissurarson S.R., Vilhelmsdóttir M., 1998. Eur. J. Pharm. Sci. : 6 ; 141-144.
. Ingolfsdottir K., Jurcic K., Fische, B., Wagne, H., 1994. Planta Med. : 60 ; 527-531.
. Jin J., Li C., He L., 2008. Phytother. Res. : 22 ; 1605-1609.
. Kempe C., Grüning H., Stasche N., Hörmann K., 1997. Laryngo-Rhino-Otol. : 76, 1860-188.
. Podterob A.P., 2008. Pharm. Chem. J. : 42, 582-588.
. Vijayakuma, C.S., Visxanathan S., Kannappa Reddy M., Parvathavarthini S., Kundu A.B., Sukumar E., 2000. Fitoterapia : 71 ; 564-566.